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SSRQ FR I/2/8 199.9-1

Sammlung Schweizerischer Rechtsquellen, IX. Abteilung: Die Rechtsquellen des Kantons Freiburg, Erster Teil: Stadtrechte, Zweite Reihe: Das Recht der Stadt Freiburg, Band 8: Freiburger Hexenprozesse 15.–18. Jahrhundert, von Rita Binz-Wohlhauser und Lionel Dorthe

Zitation: SSRQ FR I/2/8 199.9-1

Lizenz: CC BY-NC-SA

Marguerite Bollot – Verhör und Urteil

1676 Dezember 11 – 19.

  • Signatur: StAFR, Thurnrodel 16, S. 439–440
  • Originaldatierung: 1676 Dezember 11 – 19
  • Beschreibstoff: Papier
  • Sprachen: Französisch, Deutsch

Editionstext

Den 11ten xbrisdecembrisSprachwechsel: Latein 1676UnterstrichenOriginaldatierung: 11.12.1676
JudexSprachwechsel: Latein herr großgroßweibel1

HAbkürzung burgermeisterBegriff: 2, hAbkürzung F PFrantz Peter GottrawPerson:

LX hAbkürzung Johan RämiPerson:

MeyerPerson:
Marguerite Bolot dicte la DamettaPerson: , en suitte de la
sentence souveraine d’aujourd’huy, laquelle contient
qu’elle doibt estre examinée et questionnée sur
ses complices et autres mesfaicts, et applicquer au
demy quintalBegriff: pour soustenir de tout, a premierement
reconfirmé toutes ses confessionBegriff: faictes d’yer, mais
[S. 440]Seitenumbruchlors qu’on la voullu applicquer à la cordeBegriff: et au demy
quintalBegriff: , a prié d’estre entendue avant la torture.
Et declaré qu’elle avoit faict tort à la PaulinaPerson: , ne
l’ayant jamais veu à la secteBegriff: , et n’y estant jamais allée
ny revenue avec elle. Que ce qu’elle en a dict est
provenu de l’espouvante et menaces que luy ont
faict les patifouxBegriff: 3, que ce qu’on luy avoit faict
n’estoit rien, qu’on luy en feroit bien davantage si
elle ne confessoit pas et n’accusoit ses complices,
à raison de quelle espouvante a accusé ladite PaulinaPerson: ,
à cause aussy qu’elle est suspecte de sorcellerieBegriff:
en leurs quartiers. Mais soustient entierement
ne sçavoir aucun mal d’elle, sinon le bruit commun.
Et qu’une fois la fillie de la Chambe de boisPerson: , possedée, faisoit grand bruit à l’eglise, et disoit :
« C’est celle qu’est dernier la ColondaPerson:  : il s’agit  ! » Et que
c’estoit ladite PaulinaPerson: qu’estoit dernier dicte
ColondaPerson: , sur laquelle elle monstroit, mais qu’elle
n’a pourtant rien dict d’elle qu’elle luy eust
donné les malinsBegriff: .
A aussy dict que Laurent DucretPerson: 4 avoit mauvais
bruit, mais qu’elle ne le cognoissoit qu’homme
de bien et d’honneur.
A aussy confirmé qu’elle ne sçavoit les noms de
celles d’AvencheOrt: et DompdidierOrt: qu’elle avoit
veu à la secteBegriff: , et qu’elle ne sçait pas si elle
les recognoistroit quand bien les verroit.
Suivant quoy a esté eslevéeBegriff: avec le demy
quintalBegriff: sans avoir rien voullu adjouster
ny diminuer en ses precedentes confessionsBegriff: ,
ny complices, ains tousjours confirmé d’avoir
faict tort à ladite PaulinaPerson: .
a–
Sie ist den 19ten xbrisdecembrisSprachwechsel: Latein 1676UnterstrichenOriginaldatierung: 19.12.1676 stranguliertBegriff: unnd verbrentBegriff: worden.
Hinzufügung am unteren Rand
–a

Anmerkungen

  1. Hinzufügung am unteren Rand.
  1. Gemeint ist Joseph ReynoldPerson: .
  2. Gemeint ist Franz Prosper PythonPerson: .
  3. Le sens de ce mot demeure incertain. Il s’agit soit des jeunes garçons, en tant que bouffons de fêtes villageoises, qui chantaient et criaient dans les rues, tout en étant masqués, durant la période allant du 25 décembre au 6 janvier, dans le but de chasser les malins esprits qui détruisaient la nature en hiver (FEW, III, 691 et GPSR, I, 373) ; soit d’une sorte d’agent de police qui avait pour mission de chasser les gueux, le terme étant alors équivalent à l’allemand « bettelvogt » (FEW, XV.1, 101).
  4. Sein Prozess beginnt im Juli 1677. Vgl. SSRQ FR I/2/8 200.1-1.