SSRQ FR I/2/8 201.3-1
Sammlung Schweizerischer Rechtsquellen, IX. Abteilung: Die Rechtsquellen des Kantons Freiburg, Erster Teil: Stadtrechte, Zweite Reihe: Das Recht der Stadt Freiburg,
Band 8: Freiburger Hexenprozesse 15.–18. Jahrhundert, von Rita Binz-Wohlhauser und Lionel Dorthe
Zitation: SSRQ FR I/2/8 201.3-1
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Marguerite Verdon-Guinnard – Verhör
1677 August 7.
Editionstext
ThurnOrt: Durch hängenden Einzug hervorgehoben, sambstag, den 7ten augsten 1677UnterstrichenOriginaldatierung: 7.8.1677
Marguerite GuinnardPerson: natifve de Port AlbanOrt: , veufve de Pierre VerdunPerson: 2 de DompierreOrt: , eagée (ainsy qu’elle dict) d’environ huictante ansAlter: 80 Jahre , interrogée sur le subject de sa detention, respond que c’est à cause des meschantes langues, estant par icelles accusée à tort d’estre vaudeisaBegriff: ; principalement pour avoir esté sans subject soupçonnée d’avoir donné du mal à l’enfant de Claude MonneyPerson: , en luy donnant [S. 455]Seitenumbruchune particule de bressyBegriff: , duquel six autres ont aussy mangé sans avoir eu aucun mal ; niant l’enfant luy avoir voullu rendre quelque chose puisqu’il n’avoit l’entendement pour cela.
Demandée si elle cognoissoit Pernette PoityPerson: de MiddesOrt: , dict avoir esté confrontée avec elle, et qu’elle luy avoit representé d’avoir esté à la secteBegriff: avec elle en un lieu dict la PerausaOrt: , ce qu’elle luy a absolument nié, et nie encor.
ConfesseBegriff: avoir dict une priere pour le mal des yeux à Tecle MusyPerson: , laquelle en estoit affligée, mesme luy avoir conseillé d’offrir des yeux de cire à Nostre Dame pour sa guerison ; ne sçachant si elle a perdu unKorrektur überschrieben, ersetzt: l’a oeil, mais sçait bien qu’elle n’en void pas beaucoup.
Estant sollicitée de dire ladite priere, de laquelle s’estoit servie pour le mal des yeux, la dicte comme suit :
ConfesseBegriff: d’avoir donné un verre de vin blanc à Catherine BrunPerson: , faisant la lissive prez de l’ErbogneOrt: 3.
Nie que personne l’aye appellée sorciereBegriff: , sauf le seigneurIn der Vorlage: sr RossierPerson: de GrolleyOrt: , qui la fist sortir de GrolleyOrt: , luy disant qu’elle avoit faict mourir l’enfant de Claude MonneyPerson: ; mais qu’elle ne sçavoit que luy faire, n’ayant les moyens de le suivre par droit.
ConfesseBegriff: bien d’avoir dict à Person MottaPerson: : « A Dieu ne plaise, j’ay aussy bien une ameBegriff: à garder [S. 456]Seitenumbruchcomme les autres ! » ; mais ne veut advouer que ce soit sur ce que ladite PersonPerson: luy aye dict qu’elle sçavoit faire les niollesBegriff: , ny aucune autre occasion, sinon par ce que ladite MusyPerson: parloit de ce que la possedéeBegriff: avoit dict d’elle.
Et tout le reste de l’examen l’a nié obstinement ou ignoré, et dict n’en rien sçavoir ou ne s’en souvenir, demandant au surplus pardon à Dieu et à Leurs ExcellencesIn der Vorlage: Exelles.4
Anmerkungen
- Gemeint ist Hans Jakob LandersetPerson: .↩
- Der Schreiber hat sich vermutlich geirrt. Ihr Ehemann wird in den Quellen meist Paul VerdonPerson: genannt.↩
- L’identification du lieu est incertaine. Il pourrait s’agir de l’ArbogneOrt: .↩
- Le passage qui suit concerne le procès mené contre Elisabeth Morand-FavrePerson: . Voir SSRQ FR I/2/8 174.15-1.↩
Stückbeschreibung