SSRQ FR I/2/8 109.25-1
Sammlung Schweizerischer Rechtsquellen, IX. Abteilung: Die Rechtsquellen des Kantons Freiburg, Erster Teil: Stadtrechte, Zweite Reihe: Das Recht der Stadt Freiburg,
Band 8: Freiburger Hexenprozesse 15.–18. Jahrhundert, par Rita Binz-Wohlhauser et Lionel Dorthe
Citation : SSRQ FR I/2/8 109.25-1
Licence : CC BY-NC-SA
Catherine Gauthier-Monde, Marti Margueron – Interrogatoire
1644 janvier 12.
Texte édité
SpittalLieu : , 12 januariiChangement de langue : latin 1644Date : 12.01.1644, hAbréviation großgroßweibel1
HAbréviation ProginPersonne : , hAbréviation GadiPersonne :
LariPersonne :
PythonPersonne : 2, ZumholtzPersonne :
MontenachPersonne :
WWeibel
HAbréviation ProginPersonne : , hAbréviation GadiPersonne :
LariPersonne :
PythonPersonne : 2, ZumholtzPersonne :
MontenachPersonne :
WWeibel
[...]Non-pertinence éditoriale3
Marti MargueronPersonne : confirme touttes ses confessionsTerme :
precedentes et dict qu’il le soustiendra bien
en presence de sa mere, de laquelle il ne
se soucie point.
precedentes et dict qu’il le soustiendra bien
en presence de sa mere, de laquelle il ne
se soucie point.
ThurnLieu :
Catheline MondePersonne : soustient qu’elle est femme
de bien, qu’elle ne s’est jamais abandonneeTerme : et
rendue au malingTerme : , qu’elle ne l’a jamais veu, ny
parlé a luy, que ce qu’elle a confesséTerme : cy devant
estoit de grand malheur que le prestre y a faict
en la conjurant, qu’elle n’est pas marqueeTerme : du
mauvais espritTerme : , qu’elle dict la verité aussi
bien qu’un’ame puisse dire, que son enfant
peut dire ce qu’il y plait s’il disoit aultrement
qu’il ne diroit la verité.
de bien, qu’elle ne s’est jamais abandonneeTerme : et
rendue au malingTerme : , qu’elle ne l’a jamais veu, ny
parlé a luy, que ce qu’elle a confesséTerme : cy devant
estoit de grand malheur que le prestre y a faict
en la conjurant, qu’elle n’est pas marqueeTerme : du
mauvais espritTerme : , qu’elle dict la verité aussi
bien qu’un’ame puisse dire, que son enfant
peut dire ce qu’il y plait s’il disoit aultrement
qu’il ne diroit la verité.
Etant doncques confrontee avec son fils, iceluy
a soustenu constamment devant sa mere qu’elle
l’avoit rendu a PauzunPersonne : le maling espritTerme : en l’entree de la maison, en l’OgeLieu : , ou ce qu’elle
le fist a marquerTerme : dessoubz la langue, l’ayant
faict a renierTerme : Dieu ; auquel elle respondit qu’il
parloit comme un vilain larronTerme : , pendarTerme : , belitreTerme : ,
et comme un damné qu’il estoit. Sur ce il repartit qu’il estoit ainsi comme il dict et qu’elle
l’a mené a la secteTerme : , de nuict, au grabuTerme : en EiglenLieu : ,
[p. 38]Saut de pageet qu’elle y dict alors : « MartiPersonne : , leve, nous voullons
aller quelque part. » Sur ce il leva de son lict et
s’haCorrection par-dessus, remplace : babilla ; cela estant fait, elle y dict qu’il se
debvoit tenir a sa robbe. Sur ce ils arriverent au
grabuTerme : en EiglenLieu : , ou ce qu’elle dançoit avec PauzunPersonne :
et avoit une coronne d’espines sus la teste.
Ils faisoient bonne chere en table et bevoient
hors des gaubelets de bois. Sur ce elle dict
a son fils : « Larron, faux et meschant damné,
a tu apprins cela aux escoles ? Pendar !Terme : » Ce
nonobstant il soustient tousjours ce qu’il
dict estre veritable, disant : « Mutter, il est vray
ce que je vous dis. Vous avez demandé PauzunPersonne :
en l’entree de la maison. » Sur quoy elle dict
qu’il avoit appris ce nom de PauzunPersonne : de Jaque
PalliardPersonne : de MarlieLieu : , lequel, ayant beu chez elle,
disoit tousjours PauzunPersonne : , qu’on voit bien
que son fils n’a point d’esprit d’ainsi blasmer
sa mere, qu’il parle comme un faux et
meschant larronTerme : , qu’il est damné devant
Dieu et le monde, qu’il y faitCorrection par-dessus, remplace : soitb tort.
Ce nonobstant le fils demeura tousjours constant.
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